💎 Cheikh ‘Abdurrazaq ibn ‘Abdul-Muhsin Al Badr (حفظه الله) a dit :
« Contempler tous ces signes, et bien d’autres encore, qu’Allah a créés dans les cieux et sur terre, méditer dessus, les observer attentivement et les étudier, tout ceci est parmi ce qu’il y a de plus utile en matière de renforcement et de raffermissement de la foi de l’homme.
En effet, à travers cela, il parvient à connaître l’unicité d’Allah Le Très Haut son Créateur et Propriétaire, ainsi que Sa perfection. De même, l’amour, la glorification et la vénération qu’il Lui voue grandit, en même temps que son obéissance, sa docilité et sa soumission envers Lui. Voilà certains des plus grands bénéfices de cette observation ».
📚 Extrait du livre : “Comment augmenter sa foi et éviter qu’elle diminue”. P.80 #Editions Anas.
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🌺 هَذَا خَلْقُ اللَّهِ فَأَرُونِي مَاذَا خَلَقَ الَّذِينَ مِن دُونِهِ بَلِ الظَّالِمُونَ فِي ضَلَالٍ مُّبِينٍ
« Voilà la création d’Allah. Montrez-Moi donc ce qu’ont créé, ceux qui sont en dehors de Lui ?» Mais les injustes sont dans un égarement évident. (S31 – V11 selon le sens).
🌳 CHAPITRE I
::: Des remèdes inattendus :::
🔎 C’est en observant des êtres vivants que certains scientifiques ont découvert qu’ils peuvent se soigner (zoopharmacognosie pour les animaux) par des moyens aussi efficaces que méconnus. D’autres ont trouvé dans leur organisme des molécules capables de défier le cancer ou encore le diabète.
📂 Nous débutons ainsi ce dossier par l’étonnante capacité de quelques créatures d’Allah à pouvoir lutter contre des maladies parfois mortelles pour l’être humain.
- Les chimpanzés
🌍 L’aventure commence sur le plus grand et le plus riche des continents.
Dans les années 70 des spécialistes ont remarqué que les chimpanzés d’Afrique de l’Est utilisent des plantes médicinales ou consomment des fruits aux propriétés anti-microbiennes.
💐 D’autres sélectionnent des fleurs pour leur action antibiotique ou des feuilles contre les parasites et même pour favoriser les contractions de l’utérus !
On a aussi trouvé que ces primates mangent les écorces ou lèchent la résine de certains arbres dans laquelle se trouve des composés actifs qui agissent sur la diarrhée (1) ou contre la croissance du cancer.
↪️ (1) Écorce d’Albizia grandibracteata – propriétés moussantes avec une action antibactérienne.
🦠 Connaissez vous le paludisme ?
Une maladie causée par des parasites et transmise par les moustiques dans les pays subsahariens, elle touche des millions de personnes chaque année.
🍃 Lorsque les chimpanzés tombent malades, ils vont prendre plus de dix plantes différentes pour lutter contre cette maladie et utilisent même de la terre pour augmenter l’efficacité de leurs remèdes. On les a parfois vu utiliser les feuilles amères d’un seul arbre (2) et après analyse il s’avère qu’elles contiennent des molécules anti-paludiques très efficaces.
↪️ (2) Comme l’espèce Trichilia rubescens
💭 En plus : voir plante Artemisia & paludisme.
👍🏽 Ces observations sur l’automédication des grands singes confirment qu’il existe encore de nombreuses plantes inexplorées par l’homme.
💡 Autre fait intéressant, les chimpanzés de l’Ouganda construisent leur nid avec des végétaux qui repoussent les moustiques et dans des zones où ils sont peu présents !
➡️ Comment ces animaux ont pu acquérir ce savoir, qui leur a appris cette science ?
- Le lama
Une autre créature d’Allah qui fascine les scientifiques.
🏔 Vivant en haute altitude (environ 3 000 m) dans les magnifiques régions montagneuses de la cordillère des Andes (Amérique du Sud), cet animal s’avère être une source d’inspiration pour le traitement de la grippe.
🔬 Cette maladie est un problème pour les chercheurs à cause de la variabilité de l’identité du virus.
🔸️ Le lama possède des anticorps capables de protéger contre au moins soixante souches de grippe, ils agissent avec un champ beaucoup plus large que les traitements standards.
🔹️ Ce serait donc une révolution dans le monde scientifique si on pouvait appliquer cela sur l’être humain, des nanocorps (mini-anticorps) pouvant immuniser contre les principales souches du virus.
🚥 Néanmoins il reste un obstacle à cela, notre système immunitaire pourrait identifier ces nanocorps comme des éléments étrangers et les éliminer.
- L’ours
🔺️ La masse musculaire de l’ours va de pair avec ses capacités physiques. Malgré sa nature discrète et calme, il peut vite devenir redoutable surtout si il se sent en danger.
↪️ Ce qui nous intéresse ici (ainsi que la médecine) c’est sa formidable capacité à préserver ses muscles.
❄️ Lorsque l’hiver arrive il va entrer en hibernation, il se met en arrêt (entre 3 et 7 mois selon les espèces !) et pendant tout ce temps, il ne mange pas, sa température corporelle reste régulière, il ne fait plus ses besoins et demeure immobile sans perdre de masse osseuse ni de masse musculaire.
➖ Comment est ce possible ?
》Pendant cet arrêt hivernal, le plasma de l’ours (brun) produit une molécule dont les propriétés lui permettent de lutter contre la diminution et la dégradation du tissu musculaire. En d’autres termes, elle empêche la destruction des protéines.
↪️ Cette particularité pourrait aider à traiter la perte pathologique des muscles humain qui apparait dans des maladies lourdes comme les myopathies ou certains cancers.
- L’héloderme
🩸 Voici une espèce de lézard tout à fait étonnante.
🔻 Quand il part en chasse et arrive à attraper sa proie, il va la mordre. De fins canaux situés à la base de ses dents apportent la salive empoisonnée (avec un puissant neurotoxique) pour qu’elle pénètre dans les plaies.
🔬 Les biologistes ont isolés une douzaine de peptides à partir de son venin et ont découvert que certains d’entre eux stimulent la sécrétion d’insuline.
↪️ Â partir de là une autre voie c’est ouverte, utiliser ces peptides dans la lutte contre la diabète de type 2.
➖ Une protéine dérivée de ce venin, l’exénatide a été commercialisée dès 2005 dans ce but. D’autre part, sa structure est proche d’une hormone humaine régulatrice de l’insuline et du glucagon, réduirait l’appétit et contribuerait à la perte de poids.
➖ Ce même venin contiendrait d’autres substances pouvant soigner ou ralentir l’évolution d’autre maladies telles que Alzheimer, le cancer ou la schizophrénie. La recherche a du travail devant elle.
🔘 Tant de secrets qu’Allah a caché dans ses créatures !
- Le mamba noir
Ajoutons à la liste des venins celui du serpent nommé “mamba noir”.
🚨 Contrairement à l’héloderme, cet animal est dangereux pour l’homme car son venin est connu pour être l’un des plus puissants sur la terre d’Allah.
🩸 Une seule morsure peut en injecter jusqu’à 400 mg (il en faut 10 mg pour tuer un homme), entrainant une mort certaine par asphyxie après des douleurs horribles et une perte de contrôle musculaire.
》Le paradoxe dans tout ça c’est que son venin contient des substances à visée thérapeutique.
↪️ En effet, certains de ses composés sont des anti-douleurs qui rivalisent avec la morphine sans les nombreux effets secondaires. Les “mambalgines”, protéines isolées du venin ont pu montrer un effet analgésique puissant tant au niveau local que général avec un phénomène d’accoutumance bien moindre que les opiacés.
- Les fourmis (a)
🧫 De nos jours les scientifiques s’inquiètent d’un phénomène grandissant : l’anti-biorésistance.
📆 Depuis près de 40 ans maintenant les antibiotiques sont de moins en moins efficaces, pouvant ainsi engendrer la résurgence de maladies ayant quasiment disparu.
🔎 Et bien peut être que la solution se trouve chez un insecte bien connu, regardons de plus près :
↪️ Il s’agit d’une fourmi africaine qui a la faculté de produire un micro-organisme (Streptomyces formicae), ce dernier contient une souche intéressante pour détruire les bactéries (même très résistantes (3)) et serait donc utile pour développer un puissant anti-biotique.
➡️ (3) Contre le staphylocoque doré (résistant à la méticiline) et l’entérocoque (résistant à la vancomycine).
- Les requins (a)
🏝 Un autre exemple fascinant dont tirent profit les scientifiques pour la santé humaine est la capacité des requins à pouvoir cicatriser vite ainsi que le fait d’être préservés du cancer.
🧬 Une observation de l’ADN provenant du tissu cardiaque de 7 espèces de requin montre qu’ils possèdent des gènes (Bag1 et legumain) qui codent des protéines intervenant dans leur système immunitaire et une protéine de “secours” (squalamine) qui leur donnerait cet avantage contre tous les types de cancer.
👍🏽 Cette squalamine aurait aussi des vertus contre l’hépatite, la fièvre jaune ou le virus de la dengue.
- Lémuriens
🌍 Madagascar est un endroit de la terre d’Allah où se trouve une faune et une flore riche et diversifiée, on peut croiser des animaux et des plantes que l’on ne trouvera nul part ailleurs.
🏝 C’est sur cette île que vivent les lémuriens, une espèce animale somme toute sympathique et qui a intrigué les scientifiques lors d’une observation en 2016.
🔺️ En effet, certains lémuriens ramassaient des milles-pattes pour se frotter avec et les mordre, mais pourquoi ?
↪️ Ils ne mangent pas n’importe quel mille-pattes, c’est le Spirostreptidae. Ce dernier possède dans son corps des molécules intéressantes : les benzoquinones. Ces molécules ont en réalité de nombreuses propriétés médicinales.
➖ Les scientifiques suggèrent donc que la mastication et la digestion des mille-pattes par les lémuriens favorisent la formation de composés réactifs attaquant ou limitant le développement des parasites dans l’intestin. Or dans cette région de Madagascar ces petits animaux sont fréquemment infectés par une grande diversité de parasites digestifs, cqfd !
👍🏽 Encore une occasion de pouvoir utiliser les créatures d’Allah pour traiter les parasites humains.
🎈 CHAPITRE II
::: Rendre la vie pratique :::
Du gilet par-balles aux scratch pour basket en passant par des seringues plus efficaces, les créatures d’Allah ont pu servir de modèle pour arranger le quotidien, améliorer notre protection ou encore faciliter l’adaptation.
- La bardane
🪴C’est l’histoire d’un ingénieur suisse (G de.M) qui se promenait en montagne. De retour dans sa maison il remarqua que des fruits de bardane s’étaient agrippés à son pantalon. Pris d’étonnement, il les observa en détail avec son microscope pour comprendre comment ils ont pu s’accrocher aussi solidement. De cette observation est né le Velcro (ou scratch), une invention dont le brevet a été déposé en 1948.
↪️ La plante entoure sa coque – le “capitule” qui protège ses fruits – avec un côté qui possède des petits crochets maniables et de l’autre des bouclettes. Ce système ingénieux lui permet de se disséminer en s’accrochant sur la fourrure des animaux. Pour ce faire, il faut que la plante ait séché sur tige et que les belles fleurs rose-violet se soient muées en fruits secs.
💡L’idée était de recouvrir deux bandes de textile avec une structure différente afin de créer une liaison amovible lorsque les deux parties se rencontrent.
- Le pivert
🔘 Parmi les créatures qui volent on trouve le pivert. Un oiseau qui, pour se nourrir ou pour communiquer, va taper les troncs d’arbres avec son bec plus de 12 000 fois par jour !
🔺️ Sa vitesse de frappe est d’environ 6 m/s et au moment de l’impact son bec subit une décélération hors du commun de 1 000 g soit 1 000 fois la force de gravité.
➖ La question est de savoir comment ce petit animal peut supporter ce choc sans être blessé, sans que son cerveau ne subisse de lésions ?
》L’impact se propagerait le long de son bec, dans sa partie inférieure avec une absorption qui se situe donc à la base du bec. D’autre part, les os de son crâne (frontaux et postérieurs) sont spongieux, ceci permet d’absorber les vibrations.
》Ensuite on peut voir que le bec supérieur est plus court que le bec inférieur, différence qui limiterait les contraintes mécaniques subies au moment du choc !
Il y a surement d’autres éléments à prendre en compte.
↪️ Qui a doté ce petit oiseau d’un système aussi ingénieux ?
🪖 L’homme pourrait s’en inspirer pour fabriquer des casques très résistants pour les cyclistes, les motards ou travailleurs de chantier.
- Les requins (b)
Revoici le requin mais dans un autre domaine.
Certaines espèces ont une vitesse de pointe pouvant atteindre 90 km/h avec toutes les contraintes qu’implique la vie sous l’eau.
Cette facilité lui est conféré par une structure épidermique composée de millions de denticules microscopiques. Ça ressemble à des petites dents entrelacées, capables de réduire les fortement avec l’eau, voir d’augmenter la vitesse !
Les ingénieurs ont donc tenté de reproduire ce revêtement naturel qu’Allah a octroyé à cette créature pour fabriquer une matière similaire. Utilisée sur des robots aquatiques ou des combinaisons, l’amélioration de la vitesse a été flagrante.
Cette même matière est aussi utilisée pour faciliter la glisse des avions en évitant l’agrégation des turbulences.
Saviez vous que le nez (rostre) du dauphin a servit de modèle afin de fabriquer un bulbe positionné à la proue des pétroliers pour réduire la force de frottement (la trainée) entre le bateau et l’eau ?
- Les araignées
Il y a autant d’espèce d’araignées que de toiles différentes, mais le point commun est que leur soie peut être à la fois légère, flexible et très résistante.
En effet, si on prend on compte leurs poids, les soies sont plus dures que l’acier et plus résistantes que le gilet par-balles.
La toile d’araignée est constituée par trois types de fils différents :
> Les fils structurels (solides et résistants)
> Les fils de rayon
> Les fils de capture (souple et collant)
Après avoir décrypter le code génétique de ces petites bêtes, les scientifiques ont réussi à reproduire la composition complexe de ces “fils” naturels pour pouvoir l’utiliser dans le domaine médical ou militaire.
” Le fil que produisent les araignées est indiscutablement un petit prodige physico-chimique” (Y.M).
📽 Voir::: comment une araignée tisse sa toile ? : https://t.me/BioInfos/11058
- Ver des châteaux de sable
Et si un ver marin pouvait aider les chirurgiens ?
De son nom scientifique Phragmatopoma C., ce petit animal a la faculté de produire une colle forte dans un milieu humide pour construire un édifice solide face aux difficultés que suggère son environnement.
Cette solidité en milieu aquatique a intrigué les spécialistes et les a poussé à analyser ce ciment naturel. Ensuite ils ont fabriqué une réplique synthétique qui rivalise avec la superglu sans être toxique pour les cellules et sous l’eau. La superglu de la mer !
Compatible avec les tissus organiques, elle se solidifie en quelques secondes pour former une protection élastique, étanche et biodégradable. Son utilisation serait donc très intéressante dans la recherche médicale, pour la chirurgie ou le dentaire.
- Le moustique
Lorsque le moustique réussit à se poser sur la peau sa piqure est souvent indolore.
Pourquoi ?
Il injecte un anesthésiant en même temps que sa salive et son outil est conique. Cette forme conique a été étudié par des entreprises japonaises pour fabriquer des aiguilles médicales qui empêchent de sentir la douleur.
 partir de là les seringues Nanopass33 ont vu le jour, contrairement aux seringues standards à la forme cylindrique, ces dernières sont coniques et beaucoup plus fines.
📽 Voir::: tel un chirurgien : https://t.me/BioPhyto/1844
🪖 CHAPITRE II-a
::: Au service de l’armée
- La squille multicolore
Ne soyez pas trompé par ses belles couleurs vives, ce crustacé défend son territoire de manière féroce, une seule frappe équivaut à une masse d’environ 150 kg (dans l’eau !).
Même si sa proie n’est pas assommée ou qu’elle évite le coup, la vitesse (avec répétition) à laquelle se produit l’action va faire bouillir l’eau (dans la zone). Des bulles de vapeur qui en implosant forment une onde de choc… Ce phénomène s’appelle la supercavitation.
En s’inspirant de ça, les russes ont fabriqué une torpille qui peut se déplacer sous l’eau dans sa bulle d’air à environ 370 km/h, idem pour les allemands alors que d’autres développeraient un système de destruction de mines sous marines basé sur un projectile à supercavitation et des applications de transports sous marins.
- Le guépard
Revenons sur terre et intéressons nous à l’animal le plus rapide du monde : le guépard
Il peut atteindre une vitesse d’environ 110 km/h tout en pouvant changer de direction avec une grande manoeuvrabilité de son corps grâce à une colonne vertébrale très flexible et à une tête taillée pour le sprint. Ses accélérations et décélérations sont maitrisées de façon déconcertante par une musculature puissante et des griffes non rétractiles qui lui donnent une adhérence parfaite.
En 2012 des ingénieurs ont fabriqué un robot en essayant de réunir les atouts de ce félin. Ils ont réussi dans un premier temps à atteindre une vitesse de 45,5 km/h (aucun autre robot ne peut le faire) et par la suite avec la 3 ème version, le robot sait trotter, galoper, sauter, grimper, se déplacer latéralement. Le projet à long terme est de pouvoir seconder les troupes militaires au sol ou des équipes de sauvetage, afin de progresser sur des terrains hostiles inaccessibles ou dangereux pour les êtres humains avec agilité et précision.
« On est très loin de la complexité (des êtres vivants), il faut beaucoup d’humilité » (Pierre-Gilles de G.)
📽 Voir::: guépard contre formule 1 : https://t.me/BioPhyto/1864
- Les puces
🚀 Il en existe plus de 2 500 espèces et chacune est particulièrement adaptée au saut grâce à une structure chitineuse souple et résistante d’où s’attache de puissants muscles.
Ajouté à cela la présence de résiline, une protéine élastique qui agit comme un ressort et qui serait plus efficace que le polybutadiène, l’un des meilleurs caoutchoucs synthétiques connu à ce jour. La résiline permet à la puce de stocker l’énergie nécessaire à la réalisation de ses spectaculaires bonds répétés.
Tout cet attirail permet à ces petites bestioles de faire des sauts dépassant plus de 300 fois leur taille en encaissant une accélération de 150 g (6 g pour un pilote).
🚀 L’espèce Xenopsylla C. peut même se propulser jusqu’à 450 km/h ! Pour un être humain c’est un saut équivalent à la tour Mecca Royal Clock en Arabie Saoudite, on peut parler d’un vrai prodige.
Sauter aussi haut et l’atterrissage ?
Allah a doté ces puces de petits sacs à air dans les pattes. Une fois la descente amorcée, elles ralentissent et utilisent aussi leurs poils comme capteurs pour s’informer de tout déplacement d’air et donc sur la position de leur point d’impact.
Les ingénieurs l’ont pris comme modèle pour concevoir le robot “Sand Flea”. Pesant 5 kg et doté d’un actionneur à pistons, il réalise jusqu’à 25 sauts sans élan, un outil qui pourrait être utile dans les missions de sauvetage ou de défense militaire.
🛫 CHAPITRE III
::: Nos moyens de transport :::
En tout temps l’homme a été fasciné par ces créatures qui volent, planent dans le ciel, accomplissent des mouvements complexes ou qui parcourent la terre et la mer de manière organisée et ordonnée.
- Le Colibri
Un joli petit oiseau qui fait rêver de nombreux ingénieurs en aéronautique.
C’est le vertébré le plus rapide du monde par rapport à sa taille corporelle (environ 5 cm pour environ 2 grammes), 2 fois plus rapide que les avions de chasse. Il subit des accélérations centripètes presque 9 fois plus grande que l’accélération gravitationnelle (c’est la plus élevée chez les vertébrés connus à ce jour).
Et ce n’est pas fini, il possède différents types de vol :
> Stationnaire
> En “marche” arrière
> Sur le dos
> En piqué
> En adaptation rapide
Pour finir sachez qu’une espèce de Colibri appelée le Gorge Rubis peut parcourir environ 1 000 km sans s’arrêter.
📽 Voir::: Colibri : https://t.me/BioInfos/9326
- Le martin-pécheur
🚄 Un ingénieur ferroviaire japonais s’est longtemps demandé comment réduire le bruit des trains à grande vitesse.
En effet, lorsqu’un train roulant à plus de 300 km/h passe dans un tunnel il exerce une compression de l’air qui génère un ralentissement, des ondes de choc et d’énormes explosions sonores à la sortie.
En observant un oiseau appelé martin-pêcheur l’ingénieur fut stupéfait de la vitesse de pénétration de l’oiseau dans l’eau (jusqu’à 1 m) pour capturer ses proies sans créer d’éclaboussures. En réalité et ce qu’il en a déduit c’est que le long bec de cet oiseau lui permet de passer facilement de l’air à l’eau malgré un important changement de pression.
Tout compte fait, ce design élaboré par Allah fut repris en partie pour résoudre la complication rencontré par cet homme dans la construction d’un train plus silencieux tout en étant rapide : 15 % de consommation électrique en moins avec une augmentation de 10 % de la vitesse.
- L’aigle
✈️ Les ailes de l’aigle sont un bijou d’architecture et d’ingénierie, parfaitement adaptées au vol sur trois plans : l’aérodynamisme, la furtivité et l’économie d’énergie.
Pour les constructeurs d’avion elles répondent à deux grandes problématiques :
> La capacité d’une aile à se déformer en temps réel
> L’effet des petites plumes périphériques qui cassent les turbulences et réduisent le bruit.
Les aigles exploitent l’impact du vent sur leurs ailes, pour les déformer de façon optimale. Ils font vibrer leurs ailerons et leurs plumes de différentes tailles pour accroitre leur portance au moment de capturer une proie.
Donc, en maitrisant ces vibrations, ils cassent la formation des turbulences en limitant les tourbillons.
Essayer de prendre exemple sur la structure et les mouvements de cette créature d’Allah permettrait de réduire la consommation de carburant et le bruit au décollage comme à l’atterrissage des avions de demain.
📽 Voir::: Faucon pèlerin contre formule 1 : https://t.me/BioPhyto/1677
- Les fourmis (b)
Saviez vous que votre GPS a été inventé en prenant exemple sur les fourmis ?
Lorsque le printemps arrive ces petits insectes commencent à chercher leur nourriture, des milliers d’individus se dispersent de façon organisée en communiquant pour optimiser leurs déplacements.
Quand une fourmi trouve de la nourriture, sur le chemin du retour elle dépose des composés chimiques (sorte de points de repères) appelés phéromones pour guider les autres et ce sont les routes les plus courtes qui seront empruntées !
De cette façon d’agir des mathématiciens ont mis en place un algorithme qui permet par exemple de trouver dans un graphique le chemin le plus court pour relier des points entre eux (pratique quand le nombre de possibilités est élevé) et donc de concevoir un outil bien pratique : le GPS.
Le comportement admirable de ces petits être vivants au squelette externe pourrait même s’appliquer à la distribution du courrier ou la collecte des déchets qui doivent tenir compte de la distance du trajet, de sa durée ou encore du temps de présence sur place.
Bien d’autres choses restent encore inexpliquées chez ces petits insectes.
- Le crabe
Lorsqu’un bateau circule beaucoup et depuis longtemps en mer sa coque peut petit à petit se recouvrir de particules organiques, de bactéries, d’algues, de mollusques, de vers ou encore de crustacés. Tout ceci va lui faire perdre de la vitesse et le détériorer.
Pour remédier à ce soucis les navigateurs vont utiliser des produits toxiques pour nettoyer la coque mais ces derniers se mélangent à l’écosystème marin et donc menacent les espèces marines. Une alternative naturelle existe bien, le crabe.
Explication :
La microstructure de sa carapace le protège de l’accrochage de mollusques et autres éléments extérieurs, c’est de l’auto-nettoyage.
De ce fait, les constructeurs de bateaux s’en sont inspirés pour des revêtements qui empêchent l’adhésion d’éléments étrangers en utilisant des nanotubes de carbone qui leur confère une grande résistance à l’abrasion et un minimum de frottements.
- La mouche
Vrai petit insecte acrobate, la mouche est capable d’éviter des obstacles de manière étonnante et d’effectuer des manœuvres en plein vol grâce à deux petits organes qui contrôlent le battement de ses ailes.
Mais ici ce qui nous intéresse ce sont ces yeux à facettes qui sont constitués d’une multitudes de récepteurs, chacun capable isolément de capter la lumière.
Cette mosaïque de récepteurs est parfaitement agencée (ommatidies) et donne un champ de vision panoramique d’une très grande précision pour se déplacer.
Les scientifiques ont analysé sa rétine pour découvrir le fonctionnement des neurones détecteurs de mouvements. Ces derniers contrôlent la locomotion en mesurant la vitesse de défilement de l’image rétinienne, donc le flux optique.
Le fonctionnement de ces neurones détecteurs de mouvement a été transcrit en micro-circuits électroniques pour les intégrer à des robots ou véhicules afin de s’orienter et d’éviter les obstacles !
🌲 CHAPITRE IV
::: Préserver les écosystèmes de la terre d’Allah, un devoir pour le musulman :::
Des techniques ou stratégies naturelles qui protègent l’environnement peuvent aisément remplacer les produits chimiques et nocifs.
- Le bambou
Voici une plante (et non un arbre) connue depuis des temps immémoriaux pour ses propriétés exceptionnelles.
Le bambou grandit vite (13 mètres en seulement 3 semaines*), il est très solide et flexible à la fois avec une excellente imperméabilité. Il fut longtemps utilisé comme principale pièce dans la construction de maisons et autres structures en Asie.
*- Ceci car il développe une grande quantité d’énergie qu’il prélève dans ses nombreux rhizomes. Cette énergie se transforme en lignine, un composant qui, avec la cellulose, forme le principal élément du bois. C’est la lignine (véritable prodige) qui confère la rigidité au roseau comme à tous les autres bois, ainsi qu’un pouvoir d’imperméabilité (car hydrophobe).
Ajoutez à cela qu’il prélève énormément de CO2 et rejette énormément de dioxygène, peut supporter des températures extrêmes et absorber les métaux lourds ! un vrai bienfait pour l’environnement et les êtres vivants.
Une alternative efficace pour résoudre les problèmes d’érosion et de pollution causées par les techniques artificielles qui appauvrissent la diversité des écosystèmes.
- Le saule
On peut surnommer cet arbre “le médecin des sols”, il va littéralement purifier la terre en la débarrassant de polluants tels que les métaux lourds et la rééquilibrer.
On parle alors de phyto-exctraction et phyto-stabilisation, deux termes nouveaux que les scientifiques mettent en avant. Ils utilisent donc les créatures d’Allah pour nettoyer la pollution qu’ils ont eux même produit… peut être reviendront-ils vers le Seigneur des mondes ?
Depuis plusieurs années maintenant, le saule fait partie de ces plantes purgatrices. Parmi les objectifs il y a la biodégradation des hydrocarbures les plus lourds (France), le traitement des eaux usées (Suède) et la lutte contre l’érosion sédimentaire causée par les activités humaines (France).
- Le tabac sauvage
Saviez vous que les plantes communiquent ?
” C’est un combat permanent : les 300 000 espèces de plantes sur la – terre d’Allah- ne cessent de subir l’assaut des 400 000 espèces d’insectes herbivores. Mais pour se défendre, – elles ne manquent pas d’atouts-. Leur arme la plus subtile ? Attirer les prédateurs de leurs assaillants”. (A.m C.).
L’étude des plants de tabac sauvage en Amérique du Nord à la fin des années 90 a pu démontré la capacité des plantes à “parler et se parler”. Leur prédateur s’appelle la chenille Heliothis virescens.
La plante à la capacité d’identifier ce prédateur et d’émettre des composés volatils (sorte de messages chimiques) qui vont alerter la guêpe Chardiochiles nigriceps qui est l’ennemi naturel de cette chenille… Allahou akbar.
Pourquoi en parler ?
Car les spécialistes en écologie veulent utiliser les différents systèmes de communications des plantes pour remédier naturellement à la dégradation des cultures (donc sans utiliser de produits chimiques). Encore faudrait il que les industries avides d’argent laissent faire…
- Les mycorhizes
On ne le sait peut être pas et on ne le voit pas forcement de l’extérieur mais environ 90 % des plantes terrestre vivent en relation avec des champignons (mycorhiziens) à travers leur système racinaire, le terme scientifique est symbiose car il y a un bénéfice réciproque pour ces deux êtres vivants.
 quoi sert cette relation ?
Le champignon va permettre la captation (parfois en allant prélever jusque dans les cristaux de roche du sol) d’azote et de phosphore, très importants pour la nutrition de la plante. Il va la nourrir par transfert à travers ses racines. Cette association va aussi permettre à la plante de mieux capter l’eau dans le sol, d’être protégée contre d’éventuelles substances toxiques présentes dans le sol. En retour la plante fournit de même nourriture mais aussi protection pour le champignon.
Formidable service éco-systémique rendu par les créatures d’Allah, la mycorhization apparaît comme une solution d’avenir en agro-écologie pour aider les hommes à mieux cultiver les plantes en cherchant à bénéficier des avantages qu’apportent les champignons, plutôt que d’avoir recours de façon systématique à des engrais chimiques ou des produits phytosanitaires.
- L’anguille
Pour détecter les sources de pollution des eaux contaminées, mesurer le taux de pollution avec une bonne manoeuvrabilité et une excellente autonomie des scientifiques de trois domaines distincts (biologie, ingénierie et chimie) se sont inspirés de l’anguille.
Le robot fait environ 1 mètre 5 et possède plusieurs capsules attachées les unes derrière les autres, il peut se déplacer de façon sinueuse et discrète dans l’eau sans soulever la boue.
Chaque capsule à un rôle déterminé : mesure de la température, de la conductivité, capteurs biologiques (daphnies) ou bactéries*. Quand elles se remplissent d’eau, chacune va fournir des informations pertinent sur la qualité de l’eau.
*- Certaines bactéries émettent de la lumière en présence de mercure par exemple.
🏢 CHAPITRE V
::: Bâtir pour un meilleur avenir ::
Quand les ingénieurs en construction et architectes prennent comme modèles les plantes et animaux.
- L’escargot
Certaines espèces d’escargot arrivent à vivre en toute sérénité dans le désert.
⛱ À l’aide de leur coquille ils utilisent la réflexion de la lumière et des couches d’air isolantes
➡️ Le Sphincterochila boisseri peut survivre à des températures atteignant les 50 °C
💡 Comment fait il ?
> Allah lui a donné une sorte de thermostat lui permettant de maintenir une température interne à la coquille supportable
> La coquille réfléchit 90 % de la lumière
> L’escargot au moment des fortes chaleurs ~60°C, se retire sur un niveau supérieur de sa coquille (spirale haute) où la température est de 50 °C, on se retrouve avec un écart d’environ 15 °C avec le bas
> Une fois retiré dans cette partie plus “fraiche”, les écarts de température entre les différents niveaux de la coquille provoque un courant d’air
👍🏼 Il s’agit d’une climatisation naturelle passive
🏠 Des ingénieurs étudient cette prouesse dans la construction de maison en climat chaud.
- Les termites
🛖 Parmi les créatures d’Allah il y a celles qui excellent en construction intelligente, des insectes comme les termites ou les fourmis sont devenues un objet d’étude.
↪️ En effet, les architectes s’inspirent de la maison des termites (termitière) et l’assimilent à une tour bioclimatique qui régule naturellement les températures de façon constante et évacue le CO2.
➖ Leur maison possède une capacité thermique remarquable du fait de la gestion du flux d’air assurer par des “volets” d’aération qui s’ouvrent et se ferment grâce à des structures fongiques !
🌡 De ce fait, même si les températures extérieures varient fortement entre la nuit et le jour ( de 3°C à 42°C), l’intérieur de leur maison garde une température constante d’environ 30°C.
🌍 Ainsi, si vous avez l’occasion de vous rendre au Zimbabwe vous pourrez voir un immeuble conçu (en 1996) sur le principe de fonctionnement d’une termitière.
🔻 On y trouvera de nombreuses ouvertures pour faire entrer l’air chaud par le bas dans la journée pour qu’il remonte par convection et s’évacue par de grandes cheminées. Le mécanisme crée un courant d’air, accéléré par des ventilateurs pendant la journée et pendant la nuit l’air chaud emmagasiné la journée est diffusé afin de ralentir le refroidissement de l’immeuble.
- La pomme de pin
💧 Connaissez vous l’effet hygromorphe ?
⚙️ C’est un principe mécanique naturelle qui réagit aux changements d’humidité et on le retrouve dans le fruit du pin (pomme de pin).
🔥 Lorsque la pomme de pin se trouve dans un endroit sec et chaud, ses écailles se déforment en courbure pour s’ouvrir. Par contre si elle se trouve dans un endroit très humide elle se referme en quelques minutes pour protéger les graines qu’elle contient.
》L’intérieur et l’extérieur de leur écaille sont constitués par la même matière mais avec une structure différente. Lorsque les écailles sèchent à cause de la chaleur, l’eau qui est présente s’évapore et la matière se rétracte. Par contre la partie extérieure de l’écaille est plus sensible aux variations d’humidité, elle devient alors plus petite que la face intérieur provoquant ainsi les contraintes à l’intérieur de l’écaille.
↪️ Pour relâcher ces contraintes l’écaille se déforme et la pomme de pin s’ouvre. Quelle perfection !
➖ Les scientifiques voudraient concevoir des matériaux qui agissent de la même manière sans avoir besoin de moteur. Un prototype existe déjà, ce dernier est dit météorosensitif : ses “fenêtres” s’ouvrent et se ferment selon l’absorption ou la désorption de l’eau pour maintenir l’équilibre hygrométrique.
- Les abeilles
🧠 Les capacités cognitives des abeilles sont inversement proportionnelles à la taille minuscule de leur cerveau. Insecte social réputé pour son sens de l’organisation collective, l’abeille Apis mellifera est aussi douée d’une intelligence individuelle qui étonne les chercheurs.
💡 Pour preuve, la maille polygonale qui constitue leur ruche est un bijou de construction. Au siècle dernier les spécialistes en physique des matériaux furent stupéfaits.
🦾 En effet, elle offre une résistance égale, voire supérieure à celles d’un matériau plein, malgré la moindre quantité de matière présente. Il a donc fallu peu de temps (dès les années 80) pour que les structures en nid d’abeilles soient utilisées dans les travaux publics et l’industrie pour renforcer les matériaux.
- Les papillons
🔹️ Nous voilà à la fin de notre aventure et pour terminer regardons le papillon Morpho bleu.
☀️ Allah lui a donné des ailes avec une structure hors du commun. Si la température du papillon dépasse les 40°C à cause d’une trop forte chaleur extérieure, la chitine qui se trouve dans ses ailes va émettre dans l’infrarouge pour faire baisser sa température !
↪️ ” Voilà un bel exemple d’auto-stabilisation qui est le rêve de tout ingénieur “. Ils aimeraient reproduire cette structure pour remplacer les panneaux solaires qui, eux, ne peuvent pas résister aux fortes chaleurs.
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📖 Cheikh Sa’di (رحمه الله) a dit :
“Comment pouvez-vous mécroire en Celui qui vous a octroyé ces bienfaits considérables, que nul ne peut estimer ni quantifier, et démentir l’information concernant le Jour de la Résurrection et de la Rencontre ?
Et comment pouvez vous utiliser Ses bienfaits dans la désobéissance, tout en les dénigrant ?”
📚Tafsîr de la partie ‘Amma, p. 27 – éd. Al Bidar.
💎 سبحان الله والله أعلم
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📚 Sources : cours et livres en biologie générale (animale, végétale, cellulaire et écologie), biomimétisme et bioinspiration.
🗂 Références disponibles sur demande
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✒ Recherche, lecture, vérification et rédaction: Mohamed Abû Rahma ::: ancien étudiant de l’UPMC (P6).
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📖 Voir ou revoir :
◾ Mensonge de l’évolution : https://t.me/BioInfos/10039
◾ Abeilles et miel : https://bionutphy.com/index.php/2018/10/05/abeille-miel/
◾ Vaisseau du désert : https://telegra.ph/Les-chameaux-09-24
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